Gênes aux portes de l’orient - 9 et 10 mars 2024

C’est sous la pluie et par une température fraîche que nous débutons notre voyage pour Gênes ce samedi 9 mars ; heureusement le car est très confortable et le chauffeur, Olivier, malgré son relatif jeune âge, est une « vieille connaissance »que nous apprécions tous. Après les traditionnels arrêts pour accueillir les membres de la périphérie de Draguignan, puis nos guides Gérard et Nathalie Saccoccini aux Adrets de l’Estérel, première halte sérieuse mais rapide (café, thé, viennoiseries ...) sur l’aire de Beausoleil.

 

Malgré les conditions atmosphériques pas idéales, la circulation sur l’autoroute en France et en Italie s’avère aisée et nous permet de parvenir à Gênes en avance sur l’horaire prévu. Olivier, sur les indications de Gérard, nous fait bénéficier d’un périple instructif sur l’organisation structurelle de la ville de Gênes. A midi, chacun choisit son petit « resto » typique sur les quais du port. Une matinée agréable au final !

 

            Nous reprenons ensuite le car pour atteindre le premier objet de notre voyage : le cimetière de  Staglieno. Le cimetière monumental de Staglieno est l'un des plus grands cimetières d'Europe, il couvre une superficie de plus de 100 hectares et compte des milliers de tombes. Notre guide Alessandro nous fait découvrir les merveilles et les lieux à ne pas manquer dans ce vaste ensemble. Remarquable par son design architectural grandiose, créé en 1851, le cimetière comprend des allées bordées d'arbres, des arcs de triomphe, des chapelles funéraires, des mausolées, des cryptes et des galeries de tombes richement décorées. Il présente une grande diversité d'architectures funéraires, allant du néoclassique au baroque, en passant par le gothique et le style Renaissance. Statues imposantes, bas-reliefs élaborés et sculptures détaillées représentent des figures allégoriques, des anges, des saints et des portraits des défunts, la plupart humbles ou douloureux, d’autres plus fiers, arrogants ou même provocants. Ces œuvres d'art témoignent de la créativité et du talent des sculpteurs du XIXe siècle. Une magnifique découverte !

 

STAGLIENO,
MOMUMENTAL MUSEE FUNERAIRE
DE GENES


Si le silence est de rigueur, l'étonnement ne l'est pas moins
Dans cette étrange galerie à claire voie
Où le marbre et le bronze ensemble se déploient
Pour célébrer du passé d'illustres témoins.


Soucieux d'éternité, leurs visages demeurent,
Prouvant qu'ils ont été les maîtres de la ville.
L'autorité se lit sur ces hommes qu'on pleure,
Et qui rappellent à tous leurs mérites civils.


Figées dans la douleur, la veuve et la famille,
Dans leurs plus beaux atours, honorent le défunt,
Gisant si réaliste qu'on se sent importun.
L'émotion semble vraie lorsque le talent brille !


A ceux qui l'ont connu, un ange parfois dit
Toute sa foi en Dieu et en son Paradis.
Il était bon chrétien, et sait que Dieu accueille
Son âme pardonnée, survivant au cercueil.
.
Peu de femmes ont l'honneur d'être représentées.
Or une paysanne au visage assez dur,
Qui porte des colliers de mauvaise facture,
A osé imposer son image fanée !


Dans l'immense jardin qui tout autour s'étend,
Se dressent à l'écart des tombeaux prestigieux
Évoquant une église, un pavillon précieux,
A la gloire de ceux qui se moquent du Temps.


                                                                            Claudia LOPEZ
                                                                          09 03 24

Il est aux environs de 17h lorsque nous rebroussons chemin, direction l’hôtel à Savone, port maritime très important au Moyen-Age, rivalisant avec Gênes. C’est aussi le berceau de la famille Doria, famille noble parmi les plus puissantes de Ligurie. Aujourd’hui, le port de Savone accueille des ferries et des navires de croisière en provenance de toute la Méditerranée. Notre hôtel confortable est situé au milieu de la marina, ce qui nous permettra d’aller à pied dîner dans un restaurant sympathique, avec un personnel prévenant proposant des spécialités ligures très agréables, à base de poisson, ou encore une focaccia délicieuse.

 

           

 

            Après une bonne nuit et un bon petit déjeuner, retour en car à Gênes pour le deuxième objectif du voyage : le musée d’Art oriental Edoardo Chiossone.

 

Edoardo Chiossone était un artiste graveur, né en 1833 à Arenzano, dans la province de Gênes. Il  a étudié l'art dans la capitale de la Ligurie et a commencé sa carrière de graveur, se spécialisant dans la fabrication de timbres-poste. En 1868, il s'est rendu au Japon en tant que graveur de timbres pour le gouvernement japonais. Il est rapidement tombé amoureux de la culture et de l'art japonais, et a décidé de rester au Japon pour approfondir ses études et ses activités artistiques. Pendant son séjour au Japon, Chiossone a développé une passion pour la collection d'art japonais : estampes, céramiques, textiles, laques et autres objets d'art. Après sa mort, à Tokyo, en 1898, sa collection revient dans sa région d’origine. Aujourd’hui, le musée qui abrite ces collections est situé dans le parc de la Villa Saluzzo Serra, magnifique résidence du XIX° siècle dans le quartier Albaro à Gênes. C’est donc ici que Gérard nous convie à la rencontre des œuvres japonaises actuellement exposées.

 

Parmi toutes les pièces offertes à nos yeux, il y a les fameuses estampes Ukiyo-e de la période d’Edo, estampes que nous avions eu le plaisir d’étudier durant les modules d’Histoire de l’Art cette année : nous ne pouvons pas être déçus devant une vraie estampe d’Hokusaï (orages sur le mont Fuji par exemple). A côté des estampes , on trouve aussi un magnifique paravent articulé, une merveille de plusieurs mètres de long.

 

Le musée expose également une variété d'artisanat traditionnel japonais, y compris des céramiques, des textiles, des laques, des sculptures en bois et en bronze, des armures de samouraï, des armes et des armures, des masques de théâtre No, des instruments de musique … un aperçu de la maîtrise artistique et des techniques méticuleuses des artisans japonais à travers les siècles.

 

Le musée présente aussi des objets de la vie quotidienne japonaise, tels que des ustensiles de cuisine, des instruments de calligraphie, des outils de jardinage, des boîtes à thé, des éventails, des vêtements traditionnels comme les kimonos, et d'autres articles qui illustrent les traditions et le mode de vie du peuple japonais.

 

Nous sortons du musée Chiossone avec les yeux remplis d’images montrant la richesse et la diversité de l’art et de la culture japonaise.

 

           

 

A l’issue de la visite, il est temps de penser aux nourritures matérielles ; Gérard et Nathalie nous emmènent dans un quartier populaire très pittoresque, apte à répondre à toutes les tentations, notamment alimentaires. Ici aussi, le restaurant « Il Cadraio » nous offre des plats traditionnels de la cuisine ligure.

 

            Le repas terminé, Olivier nous transporte dans un charmant quartier, un des plus emblématiques de Gênes, le Castelletto, où nous faisons une pause. Le quartier est célèbre pour son architecture élégante, avec de belles villas, des palais historiques et des bâtiments de style Art Nouveau. De plus Castelletto offre une vue imprenable sur la ville et le port de Gênes depuis plusieurs de ses points de vue panoramiques : la pluie nous ayant oubliés, les photographes amateurs s’en donnent à cœur joie.

 

Vers 15h, il est temps de prendre le chemin du retour ; les conditions météorologiques continuent de s’améliorer. La pause obligatoire pour Olivier s’effectue à Vintimille, ce qui réjouit tous les membres de la sortie.

 

La fin du voyage sera sereine et nous toucherons au but avec de très beaux souvenirs que nous garderons certainement très longtemps en nous.

 

 

 

Merci donc à Marie-Paule, à Gérard et Nathalie et aussi à Olivier pour ce week-end réussi.

 

 

 

                                                                                                                                  Jean-Pierre Valerio

 

Affluence record pour "La catastrophe de Malpasset" conférence de ce vendredi 22 mars à l'UPT

Ce vendredi 22 mars, l’Université Pour Tous Draguignan proposait une conférence portant sur le thème ‘’La Catastrophe de Malpasset’’ animée par Monsieur Jean PIRAUD, Ingénieur civil des Ponts et Chaussées.

 

Affluence record avec plus de 150 personnes qui avaient envahi l’Amphithéâtre de la Faculté de Droit……du jamais vu…..et un public conquis par l’intervention du conférencier qui a donné toutes les explications sur les causes naturelles, techniques et organisationnelles de la rupture du barrage de Malpasset le 2 décembre 1959 à 21h13. Il a fait une analyse précise de ce qui s’est passé, a évoqué les responsabilités et il a précisé ce qui se ferait pour la construction d’un barrage aujourd’hui, les pouvoirs publics ayant tiré des leçons de cette catastrophe qui s’est déroulée sur le secteur de Fréjus et qui a provoqué la mort de 432 personnes. Cette conférence a été l’un des moments forts de la programmation des 12 conférences de la saison 2023/2024 de l’UPT Draguignan se déroulant dans l’Amphithéâtre de la Faculté de Droit de Draguignan.

 

Sortie culturelle Nice et Biot le 9 février 2024

Aujourd’hui 9 février 2024, nous prenons de bon matin la direction des Alpes maritimes : au programme élaboré par Marie-Paule et Maestro Voyages, c’est-à-dire Nathalie et Gérard, la visite de deux musées, le musée Marc Chagall à Nice et le musée Fernand Léger à Biot,

 

 

 

            A l’issue d’un trajet sans problème et sans escale (!), nous effectuons une rapide mais intéressante traversée commentée de la ville de Nice. Nous arrivons enfin dans le quartier de Cimiez devant le musée de Chagall, créé en 1973 avec le soutien de l’artiste lui-même. Situé dans un écrin de verdure, au milieu des oliviers, ce musée abrite la plus grande collection publique au monde des œuvres du peintre. Grâce à Gérard Saccoccini, nous avons pu comprendre et apprécier les nombreuses thématiques des œuvres comme l’amour, la religion, la vie quotidienne, le cirque, la nostalgie du peintre pour sa ville natale de Vitebsk, située dans l’Empire russe aujourd’hui en Biélorussie. Les références sont patentes à la Bible et à la culture juive.

 

Le musée expose également des maquettes et des dessins préparatoires des magnifiques vitraux que Chagall a créés pour la chapelle des Franciscains à Vence. Ces vitraux colorés et lumineux représentent des thèmes bibliques et sont considérés comme l'une des réalisations les plus importantes de Chagall dans le domaine de l'art sacré.

 

Après de longues pérégrinations commentées devant toutes ces œuvres majeures, nous sortons du musée avec toutes ces images fortes, qu’elles soient légères comme par exemple « l’équilibriste » ou tragiques comme « Le sacrifice d’Isaac » Donc une magnifique visite.

 

Après ces nourritures culturelles , le temps est venu de se sustenter, ce que nous ferons agréablement dans un petit restaurant du bas de Nice.

 

 

 

L’après-midi nous trouve sur la route de Biot pour aller visiter le musée Fernand Léger.

 

Le musée a été créé en 1960 à l'initiative de Nadia Léger, la veuve de l'artiste, pour honorer et conserver l'héritage de son défunt mari. Il est installé dans une ancienne maison provençale rénovée où l’artiste a vécu et travaillé dans les dernières années de sa vie.

 

Le musée nous permet d’appréhender une vaste collection d'œuvres de Fernand Léger, comprenant des peintures, des dessins, des céramiques, des sculptures et des textiles. La collection offre un aperçu complet de l'évolution du style artistique de Léger, de ses débuts dans le cubisme à son style distinctif de "tubisme" et de "machinisme", des compositions caractérisées par des formes géométriques et des couleurs vives.

 

Les thèmes dans les œuvres de Léger présentées au musée incluent la modernité, l'urbanisme, la technologie, le travail ouvrier et la vie quotidienne. Ses peintures et sculptures célèbrent les aspects positifs de la vie urbaine moderne et de la société industrielle. C’est ce que nous constatons aidés par les commentaires de Gérard en passant de salle en salle.

 

En résumé, ce que nous avons bien perçu c’est que Léger a été un artiste novateur qui a contribué au développement de l’art moderne au XX° siècle.

 

Merci beaucoup à Gérard, Nathalie et Marie-Paule pour cette journée si enrichissante.

                                                                                         

                                                                                                                                         Jean-Pierre VALERIO

 

Belle ovation pour le Concert-conférence sur le Blues!

 

270 personnes (Auditorium du Pôle Culturel Chabran à Draguignan complet) ont assisté au Concert-Conférence ce mercredi 22 novembre proposé par l'Université Pour Tous et Arts et Sociétés de Draguignan.

(Photo de M. Michel Genet)

Le Thème 'le Blues de Memphis à Chicago' a été très apprécié et Jean-Paul ALIMI, conférencier et pianiste accompagné de Tom GILROY au chant et au saxophone ont conquis le public enchanté.

Très belle soirée et réussite pour cette 1ère collaboration entre les associations Université Pour Tous et Arts et Sociétés.

Vendredi 10 novembre: un public nombreux et conquis!

Un public nombreux et conquis a assisté à une très belle conférence vendredi 10 novembre 2023 dans l'amphithéâtre de la Faculté de Droit de Draguignan. Le thème de cette conférence '' Quand notes, rythmes et mélodies s'invitent dans les lieux de soins'' a été présenté par Caroline KOZLOWSKI, Agrégée de musique, Médaille d'or en guitare 1995 et Diplômée de l'Institut Carl Orff France. Accompagnée de sa guitare, elle a exposé de belle manière les bienfaits de la musique vivante jouée par des musiciens de l'association PHONAMBULE dans les services des hôpitaux de la région Sud dont celui de Draguignan à destination des jeunes enfants et personnes âgées hospitalisés et leurs familles. Et le public nombreux présent à cette conférence a même été invité à chanter.....bon moment de partage lors de cette conférence réussie proposée par l'Université Pour Tous Draguignan.

                                                      Serge MARIEL

Souvenirs Voyage splendeurs Siciliennes 22/29 septembre 2023

En cette fin du mois de septembre, le vendredi 22, sous la direction de notre amie Nathalie aidée par Marie-Paule, nous sommes partis en car, de bon matin, (très très bon matin) à destination de l’aéroport de Marseille Marignane. Après un vol sans histoire, nous avons posé le pied sur le sol de Sicile, une terre, chargée d’Histoire, que nous rêvions tous de fouler un jour.

 

            Nous voilà donc à Catane, sur le rivage de la mer Ionienne. C’est l'une des villes les plus anciennes de Sicile, fondée au VIIIe siècle avant J.-C. Victime d’une énorme coulée de lave (1669) puis d’un puissant tremblement de terre (1693) la ville a été reconstruite en partie à cette époque, le style baroque s’imposant pour la plupart des édifices religieux.

 

Menés par le guide qui nous accompagnera dorénavant, le volubile Filipo, nous avons eu le bonheur de traverser le marché de la Pescheria où nous avons vu des étals débordants de poissons fraîchement pêchés, de fruits, de légumes et de spécialités locales. Un régal pour les yeux !

 

La très belle Piazza del Duomo est entourée de bâtiments historiques impressionnants, parmi lesquels la cathédrales Sant’Agata, sainte patronne de la ville, qui abrite notamment la sépulture du compositeur Vincenzo Bellini, auteur, entre autres célèbres opéras, de la Norma. C’est sur cette magnifique place que nous dégustons notre premier café sicilien offert par Nathalie. Après cette belle visite de Catane, installation dans le très confortable Main Palace Hôtel à Roccalumera.

 

Samedi 23, direction Syracuse (nous aimerions tant ...) mais avant la ville, visite du parc archéologique Neapolis qui accueille sur un espace conséquent, parmi d’autres vestiges, un amphithéâtre grec construit au IIIe siècle avant J.-C., qui est encore utilisé et un amphithéâtre romain, chacun ayant une capacité d’accueil de 15 000 personnes.

 

L’après-midi, visite pédestre de l'île d'Ortygie, berceau de la colonie grecque de Syracuse. Nous avons pu admirer la Fontaine d'Aréthuse, lieu où la nymphe Aréthuse se transforma en une source pour échapper au dieu-rivière Alphée et puis après une déambulation paisible, nous voilà sur la Place du Dôme (Piazza Duomo) : cette place centrale est le cœur de l'île d'Ortygie. Elle abrite la cathédrale de Syracuse, exemple de l'architecture sicilienne baroque. Retour à l’hôtel après cette belle journée.

 

Dimanche 24, objectif Etna ! L'Etna est une merveille naturelle impressionnante, un symbole de la Sicile ; il occupe une place spéciale dans la culture sicilienne et la mythologie grecque. L'Etna était le lieu où Vulcain, (Hephaïstos chez les Grecs), forgeait les armes des dieux. C’est le plus haut volcan actif d'Europe, culminant à environ 3 329 mètres d'altitude ; malheureusement, ce dimanche, les dieux ne nous sont pas totalement favorables et de gros nuages persisteront et nous masqueront le sommet du volcan toute la journée.

 

Direction donc le refuge Sapienza et les cratères Silvestri à 1 900 m. Beaucoup de monde mais impression inoubliable de marcher dans la cendre et vue magnifique sur la côte éclairée sous les nuages.

 

Nous quittons l’Etna pour déjeuner et visiter la station balnéaire de Taormina. La vieille ville de Taormina est un labyrinthe de ruelles étroites, de places pavées et de bâtiments anciens mais c’est une ville très vivante qui attire de nombreux touristes toute l’année (festival du film, etc.). Le lieu magique de Taormina c’est le Teatro Greco, un ancien théâtre grec datant du IIIe siècle avant J.-C., toujours utilisé aujourd’hui et qui offre une vue imprenable sur la mer et sur l’Etna (quand les dieux veulent bien écarter les nuages). Retour à Roccalumera.

 

Lundi 25 cap à l’ouest d’abord pour rejoindre Piazza Armerina , la ville où est située la Villa Romana del Casale, inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO en 1997. Cette villa construite au IVe siècle après J.-C., probablement en tant que résidence luxueuse d’un haut dignitaire romain, qui couvre une superficie d'environ 3 500 mètres carrés, est un site archéologique exceptionnel célèbre pour ses mosaïques magnifiques et bien conservées qui offrent un aperçu fascinant de la vie quotidienne à l'époque romaine. Ces mosaïques décrivent une variété de scènes, notamment des représentations artistiques, des scènes mythologiques, des scènes de chasse, des activités sportives et des tranches de vie quotidienne romaine. Parmi les plus célèbres, la Mosaïque des Filles en Bikini.

 

Reprenons la route vers le sud – ouest, vers les bords de la Méditerranée où nous attend la « Vallée des Temples » à Agrigente. Nous verrons successivement celui de Junon (ou Héra), assez impressionnant, celui de la Concorde, le mieux conservé et enfin les quelques colonnes marquant l’ancienne présence du temple de Castor et Pollux.  La Vallée des Temples était à l'origine une cité grecque prospère appelée Akragas (Agrigente). La cité a atteint son apogée au Ve siècle avant J.-C. sous le règne de Théron et les temples ont été construits à cette époque. Ce soir, nous dormons à Sciacca, au bord de la Méditerranée.

 

          Agrigente temple de junon                                                    Agrigente temple de la concorde            

Mardi 26, aujourd’hui immersion complète dans l’antiquité grecque.

 

Le matin, nous poursuivons notre route le long de la mer et nous arrivons à Selinonte, fondée au VIIe siècle avant J.-C. par des colons grecs. Le site de Selinonte est situé dans un cadre naturel magnifique, avec des vues panoramiques sur la mer Méditerranée et la campagne sicilienne. Dans ce vaste site, que nous n’avons parcouru qu’en partie, le temple le mieux conservé est celui dédié à Héra. Notre guide Filipo nous a longuement entretenus des techniques de construction puis de restauration de ces édifices.

 

Nous quittons Selinonte et la Méditerranée direction le Nord et l’intérieur de l’Ouest de la Sicile. Nous arrivons enfin à Ségeste, fondée par les Élymes, un peuple indigène de la Sicile, vers le XIIe siècle avant J.-C. Elle a été ensuite colonisée par les Grecs, devenant une cité très importante. Le temple de Ségeste est l'une des principales attractions du site. Ce temple dorique imposant a été construit vers 420-416 avant J.-C. et est extrêmement bien conservé. Il est situé au sommet d'une colline, offrant des vues panoramiques sur les monts et vallons environnants.

 

Nous poursuivons ensuite notre trajet vers le Nord jusqu’aux rivages de la mer Tyrrhénienne, direction Palerme que nous traversons avant de rejoindre notre hôtel.

 

 

 

                 Hotel Sciacca, vue d'une chambre

                                                                                                                           Selinonte Temple d'Héra

Mercredi 27 journée à Palerme, nous avançons dans le temps et arrivons au Moyen-Age.

 

D’abord nous allons à Monreale, sur une colline surplombant Palerme. Là, les souverains normands ont édifié entre 1174 et 1182 l'un des plus grands chefs-d'œuvre de l'art normand-arabo-byzantin en Sicile : la Cathédrale de Monreale. Nous découvrons des mosaïques extraordinaires qui recouvrent la totalité de la nef, du transept et de l'abside. Ces mosaïques dépeignent des scènes bibliques, des histoires de la vie de Jésus et des figures des saints.

 

Adjacent à la cathédrale, nous avons parcouru le cloître du monastère de San Benedetto. Ce cloître présente une architecture élaborée et des colonnes finement sculptées, chacune avec un design unique. Magnifique !

 

Direction Palerme, la capitale.

 

Le Palais des Normands est un palais royal historique qui a servi de résidence royale, de palais gouvernemental et de symbole du pouvoir en Sicile pendant des siècles. C’est un exemple impressionnant d'architecture médiévale qui combine, comme précédemment vus à Monreale, des éléments arabes, normands et byzantins. La cour intérieure est entourée de colonnes et de arcs en ogive élégamment décorés.  L'une des salles les plus célèbres du palais est la Salle des Rois. Elle est ornée de superbes mosaïques byzantines qui représentent les souverains normands de Sicile et les saints protecteurs.

 

La Chapelle Palatine est une chapelle royale située dans le Palais des Normands. Elle a été construite au XIIe siècle et servait de lieu de culte privé pour les souverains normands. D’extraordinaires mosaïques couvrent les murs, les voûtes et l'abside. Ces mosaïques dépeignent des scènes bibliques, des portraits royaux et des éléments décoratifs complexes dans un style byzantin. L'intérieur de la chapelle est somptueux et nous avons été éblouis,

 

Le Musée des Beaux Arts c’est la Galleria Regionale della Sicilia installée dans le Palais Abatellis, un bâtiment historique de style gothique-catalan datant du XVème siècle. Le musée propose une vaste collection d'œuvres d'art qui mettent en avant l'histoire et la culture de la Sicile à travers les siècles. Parmi toutes ces œuvres, celles d’Antonello da Messina, précurseur de l’utilisation de la peinture à l’huile dans toute la péninsule italique, et au-dessus de toutes, la merveilleuse « Vierge de l’Annonciation ». Sur cette toile, tout est équilibre, sobriété et retenue : composition, attitude du sujet, transparence et délicatesses des nuances … (Merci à Gérard pour le cours d’Histoire de l’Art sur ce tableau). Bref une des toiles qu’il convient de voir au moins une fois dans sa vie.

 

La déambulation dans Palerme se poursuit par une visite de l’église Santa Caterina (construite à l’époque de la domination espagnole en Sicile) qui présente une architecture baroque avec un intérieur richement décoré de sculptures, fresques et éléments de style rococo.

 

Dans le cloître adjacent, l’agence de voyages sicilienne avait prévu un rafraîchissement : des granités très bien accueillis par le groupe.

 

Passage devant le Palazzo Pretorio, l’Hôtel de ville de Palerme, ce qui nous permet d’admirer des couples de mariés se déplaçant sur la place Pretoria, encore surnommée « Piazza della Vergogna », Place de la Honte, par les Palermitains de l’époque (XVI° siècle) à cause de la nudité des statues de la grande fontaine centrale.

 

Retour à l’hôtel après une journée bien occupée pour un repos mérité, d’autant que la Covid commence à se répandre à travers tout notre groupe.

 

Jeudi 28 : nous poursuivons notre route vers l’Est en direction de Messine.

 

Arrêt à Cefalù, charmante ville côtière connue pour ses plages magnifiques. Après une visite à la cathédrale de pur style normand, nous nous promenons dans un labyrinthe de ruelles étroites, de places pittoresques parsemées de boutiques artisanales et de restaurants traditionnels. Durant notre visite, nous allons voir un ancien lavoir, exemple de l'ingéniosité médiévale en matière d'approvisionnement en eau.

 

Poursuite du voyage et arrivée à Messine. Une première vue sur le détroit montre effectivement la proximité entre les rives sicilienne et calabraise. On pense bien sûr à Ulysse abordant ce passage, évitant Charybde (les très forts remous du côté sicilien) pour affronter Scylla tapi dans une grotte surélevée du côté calabrais.

 

Le séisme qui a frappé Messine le 28 décembre 1908 était l'un des tremblements de terre les plus destructeurs de l'histoire de l'Italie (magnitude 7,5), causant d'énormes pertes en vies humaines et dévastant la ville.  La reconstruction s’est poursuivie jusqu’après la seconde guerre mondiale.  La ville a profité de cette occasion pour repenser la disposition de ses rues, de ses bâtiments publics et de ses quartiers résidentiels. De nouveaux parcs, places et monuments ont été créés . Le centre ville a vu la hauteur de ses bâtiments limitée à 2 étages, 13 m au maximum pour les établissements publics : en conséquence les avenues sont avenantes et agréables à parcourir. Nous allons sur la place du Duomo pour admirer la cathédrale. Cette cathédrale normande abrite la plus grande horloge astronomique du monde, un chef-d'œuvre d'ingénierie du XVIIIe siècle.  Messine est une belle ville et nous achevons notre voyage sur une très belle impression.

 

 

 

                                           Détroit de Messine - Charybde au fond à gauche , Scylla à droite

Reste à expliquer la symbolique du drapeau de la Sicile : un visage de femme avec une paire d’ailes à la place des oreilles et des serpents en guise de cheveux ; de la tête émanent le triskèle, représenté par trois jambes fléchies ( un peu comme si elles étaient saisies en pleine course) et des épis de blé. Le visage serait celui de Méduse, une des trois Gorgones, capable de pétrifier les ennemis de la Sicile, les trois pointes, les jambes, représentent l’île avec ses 3 caps :

 

·      Le cap Peloro : au nord-est, près du détroit de Messine

 

·      Le cap San Vito lo Capo : à l’ouest, près de la ville de Trapani

 

·      Le cap Passero : au sud, près de la ville de Syracuse

 

 

 

Au delà de toutes les merveilles archéologiques, architecturales et artistiques, dans le domaine plus prosaïque de la cuisine typiquement sicilienne, nous avons pu connaître de belles découvertes, par exemple les arancini (boules de riz farcies), dans les pâtisseries les cannoli (à la ricotta) dont certains ont abusé (on taira les noms!) ou encore le sirop de figues de barbarie.

 

Vendredi 29 : après une dernière nuit passée à Roccalumera, lever tôt pour le trajet vers Catane où nous attend l’avion à destination Marseille. Le car est là, qui nous ramène à Draguignan où beaucoup d’entre nous se hâteront de passer un test Covid, positif pour la plupart. Malgré ce petit « souci », nous gardons tous le souvenir d’un magnifique voyage. Alors, il est temps de remercier Filipo pour ses explications plus qu’abondantes, Nathalie pour sa disponibilité, sa bonne humeur, son attention permanente, et Marie-Paule qui l’a secondée avec constance et efficacité durant tout le parcours. Un grand Merci Mesdames, et à bientôt pour un autre circuit aussi bien organisé.

 

 

 

                                                                                                                                                                                                                    Jean-Pierre Valerio

 

11 octobre 2023: une belle journée à Marseille

Partis sous des trombes d'eau, nous sommes arrivés à l'heure, grâce à notre chauffeur Eric qui a su prendre les chemins de traverse pour éviter les bouchons..., sous un ciel presque dégagé pour notre première visite 'La réplique de la grotte Cosquer'. Une immersion spectaculaire nous faisant remonter le temps poursuivie par la projection d'un film sur la découverte de la grotte par M Cosquer, nous partageant ses émotions.

 

Le restaurant 'Regard Café' nous offre un panorama sur la rade et les îles ainsi qu'un bon repas.

Après cette pose nous reprenons le bus en longeant le port vers le Musée Borély où nous attend Alexandre Mahue, notre guide conférencier, pour une visite des collections permanentes et temporaires 'l'Asie fantasmée' : histoire d'exotisme dans les arts décoratifs en Provence...


 

Comme toujours, tous apprécient les commentaires d'Alexandre qui a dû animer deux groupes permettant ainsi de découvrir le parc agrémenté d'arbres majestueux et son lac sous un soleil radieux. Nous lui donnons rendez-vous pour d'autres visites, pour nous ouvrir d'autres portes sur notre riche patrimoine, cette journée de découvertes en appelle d'autres et je vous dis: à très vite pour d'autres aventures.

                                                                                                                Marie Paule BOUDET

Une belle reprise pour l'Université Pour Tous ce 6 octobre 2023

C'était la reprise ce vendredi 6 octobre des conférences proposées par L'Université Pour Tous Draguignan avec une conférence portant sur '' Cyber guerre, Cyber criminalité'' animée par Monsieur Gérard Bezacier, Général de Corps d'Armée. Une centaine de personnes présentes pour cette rentrée de la saison 2023/2024 des conférences dans l'Amphithéâtre de la Faculté de Droit. Belle soirée et la saison des conférences est bien lancée. Prochain rendez-vous le vendredi 13 octobre avec une conférence portant sur '' L'art des jardins dans les bastides et châteaux provençaux '' animée par Monsieur Alain Guerittot, architecte paysager.

                                                                                                                                  le Président, Serge MARIEL

L’université Pour Tous Draguignan a fêté …….. ses 30 ans

260 invités dont de nombreux adhérents, des professeurs et conférenciers actuels et anciens, des ex-Président(e)s, des personnalités, des actuels et anciens membres des Conseils d’Administration et des non adhérents (représentants de nombreuses associations de Draguignan) ont participé à une soirée musicale festive le vendredi 2 décembre 2022 à l’Auditorium Pôle Culturel Chabran.

Les membres du Conseil d’Administration ont été heureux d’accueillir un public enthousiaste venu pour remercier l’UPT Draguignan de son activité pendant trente années.

 

En effet, l’UPT a proposé plus de 480 conférences ( une moyenne de 16 conférences par an ) animées par plus de 50 conférenciers différents, 8000 heures de cours de langues vivantes, de l’histoire de l’Art, de la musique, de la littérature…….et bien d’autres thèmes divers ……collant à l’actualité, de nombreuses sorties et voyages culturels……..

La soirée préparée pendant plus de 6 mois par la Commission Trentenaire pilotée par Jean Pierre Portheret a été une réussite totale tant au niveau de la présence du public nombreux (Auditorium à guichet fermé) qu’au niveau de la prestation de MILEVSKA Trio exceptionnelle, festive……qui a étonné et conquis les spectateurs. Après une heure de beau et grand spectacle, cette soirée s’est terminée dans une ambiance amicale par un cocktail convivial servi par 10 jeunes étudiantes de la Faculté de Droit.

Soirée Trentenaire réussie voire inoubliable qui restera dans les mémoires des participants.

Bravo à tous les membres anciens et actuels des Conseils d’Administration de l’Université Pour Tous Draguignan pour leur engagement.

                                                                                              Serge MARIEL, Président de l’UPT Draguignan

Et quelques photos et vidéos souvenirs de la soirée...merci à notre photographe Jean-Pierre VALERIO

Voyage en Toscane du 17 au 21 octobre 2021

Après trois reports de ce voyage, le quatrième fut le bon, nous avons eu raison de nous obstiner!

Direction REGGELLO pour la visite du Musée insolite de l'église romane de SAN PIETRO puis route vers AREZZO et installation à l’Hôtel 'Minerva' pour Deux nuits.

Au 2ième jour, visite d'Arezzo et de sa grande place, route vers le promontoire de CASTIGLIONE DEL LAGO ,en balcon sur le lac Trasimene - visite du château. Panorama splendide sur le lac. Direction SANSEPOLCRO, ville natale de Piero della Francesca et visite du musée civique.

Le 3ième jour, Départ pour FLORENCE, toujours aussi belle et sous le soleil!. Visite du Musée de l’œuvre du dôme, musée qui vient d'ouvrir après plusieurs années de travaux. La scénographie met en valeur toutes les œuvres et c'est vraiment une réussite. L'après-midi, visite libre de la ville et Gérard Saccoccini nous accompagne avec ses commentaires. Nous quittons Florence pour pagerie de la villa Ferdinanda, une villa Médicéenne où nous logerons deux nuits.

Au 4ième jour nous prenons la direction de CASTEL FIORANTINO pour visiter le Musée insolite BE'GO, incroyable musée dans un village improbable qui renferme des fresques pour décorer les chapelles tabernacles de la visitation par Benozzo Gozzoli: une finesse et une beauté incroyables. L'après-midi route vers ANCHIANO pour visiter la maison natale de Léonard De Vinci puis vers le château qui renferme une imposante collection de ses machines construites à partir de ses dessins.

5ième jours: Visite du très riche Musée Étrusque d'ARTIMINO qui expose l'extraordinaire matériel des fouilles archéologiques des nombreux sites et nécropoles de la région. Après un dernier arrêt pour déguster les spécialités toscanes nous prenons la route pour Draguignan.

 

Ce Voyage nous a permis de découvrir des petits musées peu connus du grand public mais très riches en œuvres majeures.

Un grand merci aux participants qui nous ont fait confiance et à la convivialité de tous qui a permis la réussite de ce voyage.

Merci aussi à Gérard et Nathalie Saccoccini, toujours au top pour l'organisation et l'accompagnement.

Si tout va bien en route pour d'autres aventures en 2022!

Marie Paule BOUDET

 

Voyage culturel de 23 au 27 avril 2019 "L'île d'Elbe, le jardin des Tarots (Niki de Saint Phalle), le Parc des Monstres de Bomarzo"

Compte rendu du voyage par JP VALERIO

Le voyage de fin d’année, du 23 au 27 avril 2019, nous a ramenés en Toscane, l’occasion de connaître l’île d’Elbe et deux jardins extraordinaires.

 

Après un voyage en car suivi d’une traversée en ferry Piombino-Portoferraio, nous nous sommes installés dans un hôtel confortable avec une magnifique vue sur la mer. La visite de l’ile d’Elbe nous a permis de découvrir deux résidences de Napoléon lors de son exil et de noter la persistance chez les Elbani d’un souvenir très positif porté sur leur ancien souverain. Nous avons également apprécié la beauté de la nature préservée de cette plus grande île de l’archipel toscan.

 

Retour sur le continent pour découvrir le Jardin des Tarots, création extraordinaire de Niki de Saint Phalle, où l’artiste a résidé et travaillé jusqu’à son décès en 2002, en compagnie de Jean Tinguely, son mari. Ce fut pour la plupart d’entre nous un choc esthétique de « toucher » la réalité et la dimension de ces sculptures ésotériques.

 

Autre jardin peu commun, celui des Monstres de Bomarzo, qui nous offre aussi de grandes sculptures taillées dans le roc, longtemps abandonnées dans une nature exubérante, le « Bois sacré », et qui, à cause de sa proximité géographique, a exercé une influence manifeste sur l’œuvre de Niki de Saint Phalle.

 

La ville voisine de Viterbe a conservé, en raison de son riche passé, comme beaucoup d’autres cités italiennes, un patrimoine architectural conséquent ; nous avons admiré notamment le Palais des Papes, la cathédrale San Lorenzo ou encore la place del Plebiscito.

 

Enfin le dernier jour, sur le chemin du retour, nous avons fait une halte, comme l’année passée, à Montecatini où nous avons été régalés de nombreuses spécialités culinaires régionales.

 

Ce fut donc un très agréable voyage grâce à l’organisation de Marie-Paule ; notre jeune conducteur du car s’est montré aussi sympathique que professionnel et bien sûr, nous avons bénéficié de l’accompagnement particulièrement amical, compétent et prévenant de Nathalie et Gérard.

 

Merci à tous et à bientôt pour de nouvelles aventures.

 

 

 

Conférence d'ouverture 5 octobre 2018

Notre cycle de conférences pour l’année 2018-2019 a débuté ce vendredi 5 octobre 2018.

 

Le conférencier invité était Monsieur André GABRIEL, musicien tambourinaire, carillonneur, professeur au Conservatoire National de Région de Marseille et à l’E.N.M. d’Avignon, musicologue, mais aussi Majoral-Baïle du Félibrige, philosophe et grand collectionneur d’instruments traditionnels trouvés dans le monde entier. Bref, une personnalité extraordinaire !

 

Son exposé sur ces instruments traditionnels a captivé le nombreux public présent ce vendredi. De plus, Monsieur GABRIEL a illustré son propos, savant mais souvent humoristique, d’interprétations brillantes (du choc de galets à la vielle à roue, en passant par les flûtes en corne entre autres).

 

Devant l’enthousiasme de l’auditoire, promesse fut faite de se revoir.

 

Un verre de l’amitié fort convivial termina heureusement cette soirée.

 

Au final, ce fut donc une merveilleuse mise en train de notre nouvelle saison.

 

J-P V.

 

Voyage culturel du 15 au 19 avril 2018 'Voyage aux sources de la civilisation Italique'

Compte rendu du voyage culturel organisé par l’U.P.T. en avril 2018

 

 

 

                Le voyage annuel de notre association nous a amenés du dimanche 15 au jeudi 19 avril 2018 à la (re)découverte de la civilisation étrusque, en Toscane et dans le Latium.

 

                Parallèlement à cet objectif initial, notre guide, animateur et ami Gérard SACCOCCINI a mis à profit notre déplacement dans cette magnifique région pour nous faire découvrir quelques merveilles artistiques (Eglises magnifiques, fresques émouvantes, tableaux célèbres comme ceux de Rosso Fiorentino, etc.), naturelles comme le lac de Bolsena, et même culinaires.

 

                Nous avons d’abord séjourné à Volterra, une des 12 « lucumonies »étrusques, ville ayant conservé un bel aspect médiéval et possédant un superbe musée consacré aux étrusques, le musée Guarnacci.

 

                Nous avons ensuite migré pour la ville de Bolsena, au bord du lac du même nom, où un hôtel fort confortable nous a accueillis pendant trois nuits, et d’où nous avons rayonné pour découvrir différents sites remarquables, notamment les impressionnantes nécropoles de Tarquinia et de Cerveteri. Nous garderons toujours présente en nous l’émotion ressentie devant les « chevaux ailés » du musée du Palais Vitelleschi et du « sarcophage des époux » dans le magnifique musée de la Villa Giulia à Rome, puisque nous avons poussé notre recherche jusque dans la ville éternelle.

 

                Bref, grâce à l’organisation de Marie-Paule et au professionnalisme et à l’attention bienveillante de Gérard, de son épouse Nathalie et de notre chauffeur Guy, nous avons passé un séjour formidable et nous espérons tous participer à un voyage aussi agréable et enrichissant l’année prochaine.

 

                                                                                                                             J-P V

 

Sortie du 23 Mai 2015

"C'est avec une attention fort soutenue que les 46 participants, malgré le froid régnant dans la chapelle, ont écouté le commentaire éclairé de Gérard SACCOCCINI au sujet des fresques uniques de Canavesio et Baleison que renferme Notre Dame des Fontaines. Puis ce fut le verre de l'amitié, offert par l'U.P.T., sur les bords de la Roya. Après le déjeuner, une longue promenade dans le village monumental de La Brigue et la visite  de la Collégiale Saint Martin qui renferme des oeuvres attribuées à Louis Bréa, terminèrent cette journée fort enrichissante consacrée à l'art mural dans les Alpes Maritimes et le Piémont."

Var Matin - 3 décembre 2014

Vendredi 10 octobre 2014

Soirée réussie pour la conférence d'ouverture de l'Université Pour Tous.

Pour sa conférence de rentrée, l'U.P.T. avait choisi de faire appel à Monsieur Jean-Luc DOMENGE, Majoral du Félibrige et figure dracénoise, pour venir évoquer le grand poète Frédéric Mistral dont on a célébré cette année le centenaire de sa mort. C'est avec sa ferveur et sa grande rigueur habituelles qu'il a évoqué la personnalité du poète, né à Maillane en 1830, qui fonde en 1854 avec cinq autres poètes provençaux le Félibrige, association destinée à promouvoir la langue provençale. L’œuvre de Mistral est fort importante. Retenons entre autre « Miréio » (1859) écrite en langue provençale, dont Charles Gounod fera un opéra et  vaudra à son auteur le Prix Nobel de littérature en 1904, Calendau, Lis Isclo d’or, Lou Pouèmo dou Rose… en passant par l'œuvre  lexicographique considérable que fut le « Lou Trésor dou Félibrige » , dictionnaire provençal-français qui permit de faire connaître la langue provençale jusque là essentiellement orale. Afin d'illustrer son propos, Jean-Luc DOMENGE a interprété cinq poèmes mis en musique, accompagné par le musicien Jean-Louis TODISCO.   

La soirée s'est achevée allègrement devant un pot de l'amitié.

                                                                                                          Roger FAYE

Introduction du Président
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Une assistance captivée
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